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Histoire de Luc

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Luc-sur-mer est une station balnéaire classée de tourisme accueillante de 3236 habitants appelés « Lutins » ! Sa vocation touristique est née dès le milieu du XIXème siècle, lorsque notre ville disputait à Dieppe le titre de première station balnéaire de la Manche.

Luc-sur-Mer, son origine

S’il est impossible de dire quand les hommes vinrent pour la première fois s’installer sur le territoire de la commune, les trouvailles concernant le néolithique sont nombreuses. Et elles attestent d’ailleurs qu’il y a environ 5000 ans, une population humaine a occupé les lieux.

Cette population était installée le long de la Douvette, cours d’eau alors abondant et près d’une forêt qui s’étendait alors là où se trouve aujourd’hui le littoral. Ainsi en témoigne le menhir, qui, selon toute vraisemblance, date de cette époque. De ce menhir, il ne reste que la base conservée à Luc et propriété de la Société Préhistorique Française.

La période celte (ou gauloise) est marquée par le nom même de « Luc », en latin « lucus », ce qui indique la présence d’un bois sacré. On peut d’ailleurs remarquer les restes d’une forêt, aujourd’hui immergée à la limite ouest de la Commune.

La période gallo-romaine

La période gallo-romaine se caractérise par de nombreux signes, la région aurait été alors très peuplée et très exploitée. A côté de la grande artère reliant Bayeux à Rouen (par Reviers et Douvres) existait une rocade à but militaire passant par Bernières, Langrune, Luc, Lion…. De nombreux vestiges romains ont d’ailleurs été trouvés dans toutes les communes voisines et notamment les restes d’un four à poterie et à tuiles, d’époque gallo-romaine, dans les falaises entre Luc et Lion.

Toute cette civilisation romaine, malgré les ravages de l’invasion des Alamans au IIIème siècle, reste présente dans la région. Des sarcophages mérovingiens ont d’ailleurs été retrouvés en 1936, à proximité du parc de la Mairie ; ils faisaient partie d’une nécropole gallo-romaine. Deux d’entre eux sont conservés dans le parc de la Mairie. Jusqu’à la fin du VIIIème siècle, la population était principalement romaine ou gauloise, mais Charlemagne, conquérant et évangélisant la Saxe, en déporta une partie de la population dans la région de Ouistreham, Bayeux : c’est pourquoi toute la région fut alors baptisée Saxo Litus (Littoral Saxon) et certains noms de communes voisines témoignent de leur origine saxonne (Ouistreham, Plumetôt).

Puis surviennent les invasions normandes vers 1096, on constate la présence à Luc d’un nommé THOROLD et d’un autre noble Viking TURSTIN qui firent un don de terre à l’abbaye de Caen ; le village de Luc appartenant alors à l’abbaye de Saint Etienne.

Plus tard, la guerre de cent ans a dévasté le canton de Douvres. Les châteaux forts existants furent détruits, y compris celui de Luc (un lieu-dit s’appelle encore le Château). Le pays se relève apparemment vite de ses ruines et, dès le début de la Renaissance, un certain nombre de manoirs et de châteaux se construisent dans le goût nouveau à Luc comme à Bernières ou Lion.

Vie religieuse

Le protestantisme eut une audience éphémère, mais important à Luc qui fit partie des paroisses obligées de constituer un cimetière protestant. Ce cimetière fut établi à mi chemin du village et du bord de mer. Après la révocation de l’Edit de Nantes, ce lieu fut surnommé le « Petit Enfer ».
En 1561, la garnison du Château de Caen dont le gouverneur était protestant fit une expédition sur Douvres pour y détruire le sanctuaire où était vénérée la statue miraculeuse de la Vierge. Selon la tradition, celle-ci fut brisée en morceaux sur la plage de Luc (à la Brèche Moulin) et jetée à la mer. Un habitant de Luc aurait réussi à en sauver quelques fragments. Un morceau aurait été enchâssé dans le mur de l’église de Luc. La destruction de cette dernière à la fin du 19ème siècle en interdit toute vérification. Le règne de Henri IV ramène le calme et le bien être s’installe jusqu’à la révolution.

La doyenne des stations balnéaires

Après la Restauration, vers 1820, Luc se révèle comme la doyenne des stations balnéaires de la côte de Nacre. Avec ses 2.000 habitants, Luc est alors le pays le plus peuplé de la côte du Calvados. Sa plage est fréquentée par la haute société parisienne. On y côtoie des familles anglaises, des aristocrates, des généraux, des députés. On peut y rencontrer le Duc de La Rochefoucauld, Mademoiselle de Talleyrand, et encore Monsieur de Chateaubriand. En 1831, le dandy britannique Lord Brummel y vient pique-niquer…

Un passé maritime

Durant tout le XIXème siècle, le pays reste essentiellement agricole, avec des cultures céréalières et légumières ; les produits sont acheminés à Caen, mais également au Havre, à partir de la plage, par des bateaux de faible tonnage à fonds plats, les bisquines.
C’est de cette époque que datent les maisons d’armateurs, dont certaines sont surmontées d’un belvédère permettant de suivre l’arrivée et le départ des bateaux.

Plus récente, la construction du chemin de fer de Caen à Courseulles. Le projet naquit en 1863 sous le nom de « Ligne de chemin de fer de Caen à la mer » qui fut ouverte à Luc en 1875. Cette ligne facilite les communications, donne des débouchés à l’agriculture et permet aussi de développer tous les villages de la côte en stations balnéaires.

La baleine de Luc

A noter un événement « mineur » de grande importance : le 15 janvier 1885, une baleine de 19 mètres s’échoue à la Brèche Moulin. Ses ossements dûment conservés permettent depuis 1936 de présenter au public le squelette bien reconstitué de cette baleine qui contribue aujourd’hui au renom de la commune.

Situé en « zone interdite » pendant la dernière guerre, Luc est choisie par les britanniques pour une opération de commando conduite le 28 septembre 1941 par le lieutenant Gordon Hemming : deux soldats du commando tombèrent alors sur notre plage.
Lors du débarquement de juin 1944, la ville subit quelques dommages du fait des bombardements navals, mais les « rochers de Luc » plus que les nombreuses défenses antichars de la plage, conduisent les forces anglo-canadiennes à débarquer plus à l’est (Riva-Bella) et plus à l’ouest (Langrune – Saint-Aubin).

Vient alors la reconstruction et toutes les réalisations qui font le Luc sur Mer que l’on connaît aujourd’hui.

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